Aujourd’hui le monde scientifique accepte que L’INTESTIN est notre deuxième cerveau même s’il ne partage pas exactement les même fonctions que notre cerveau dans la boîte crânienne. Cependant l’intestin a son propre système nerveux avec ses millions de neurones.
Les parois de nos intestins contiennent deux cents millions de neurones qui veillent à notre digestion et échangent des informations avec notre « tête ». Notre cerveau contient 100 milliards de neurones, beaucoup plus que l’estomac.
Le « cerveau » situé dans nos entrailles communique souvent étroitement avec la tête, les deux sont en relations permanentes. Ces deux centres vitaux sont connectés par l’intermédiaire du « nerf vague. » L’intestin peut même fonctionner indépendamment du cerveau.
De plus ce petit centre vital pourrait influencer notre santé mentale, nos comportements et il pourrait jouer des rôles clés dans quelques troubles neurologiques comme l’autisme, la dépression, le déficit d’attention, les allergies et les intolérances alimentaires.
Depuis plus de 4000 ans la médecine de TAO dit que l’intestin est notre deuxième cerveau, surtout concernant la perception et la gestion de nos sentiments et de nos émotions. Les médecines occidentales commencent désormais à arriver au même constat. Mieux vaut tard que jamais 🙂
LE CERVEAU ÉMOTIONNEL
En plus d’être le siège de la digestion des aliments, notre ventre est le reflet de notre état émotionnel et le siège de notre immunité, notre système de défense. Notre ventre est un grand système immunitaire.
C’est là que se concentrent 70 à 75 % des cellules chargées de nos défenses immunitaires . En favorisant une flore intestinale équilibrée ou la microbiote (qui est l’ensemble des bactéries de la flore intestinale), on optimise notre système immunitaire qui est la principale défense contre toutes les maladies.
Notre état digestif est intimement lié à notre état émotionnel. Lorsque nous sommes soumis au stress, ou nous mangeons du sucre, ou nous nous empiffrons avec le « junk food » notre moral est touché, le moral se dégrade.
Le cerveau ou le cerveau émotionnel est l’organe des émotions. La plupart d’entre nous, avons éprouvé que notre état émotionnel pouvait agir sur notre système digestif. Ce qui est nouveau est que les scientifiques ont découvert que l’inverse est vrai aussi. Notre deuxième cerveau dans nos entrailles joue avec nos émotions déclenché par une structure cérébrale essentielle l’amygdale, le trajet inverse de l’intestin au cerveau. La santé de notre cerveau est liée également à la santé intestinale.
Parfois quand nous croyons que nos décisions sont complètement rationnelles notre ventre nous indiquera autrement sous forme de vomissements, de la diarrhée, d’une boule au ventre, de crampes ou de gargouillements.
Nos décisions ne sont pas toujours ‘rationnelles ‘ quelque fois nous préfèrerons faire appel à notre instinct viscéral, nos tripes (gut feeling) notre ressenti au plus profond de nous même.
LE STRESS : NOTRE FRAGILITÉ
Un individu en bonne santé abrite en moyenne cent mille milliards de bactéries intestinales qui peuvent peser jusqu’à 3 kilos.
Les chercheurs ont démontré que notre flore intestinale, notre microbiote est influencée par le STRESS en faisant des expériences sur les souris. Ils ont démontré qu’une modification de la flore intestinale pouvait impacter leur niveau d’anxiété.
Un traumatisme, un choc ou une autre forme de stress pourrait avoir un impact sur le ventre et la qualité de micro Flora.
L’INTESTIN GRÊLE EST ÉNORME
Si on étalait l’intérieur de l’intestin sa surface serait équivalente à celle d’un terrain de tennis (surface d’environ 250 mètres carrés).
LE VENTRE ÉTAIT PEUT-ÊTRE NOTRE PREMIER CERVEAU
Le ventre pourrait être est notre premier cerveau,selon Michel Neunlist Directeur de recherche Inserm à l’institut des maladies de l’appareil digestif. Les premiers organismes unicellulaires étaient composés d’un simple tube digestif où a pris place ce système nerveux entérique.
L’HORMONE DE LA BONNE HUMEUR
Les cellules intestinales sécrètent les mêmes neuromédiateurs que le cerveau comme par exemple la SÉROTONINE,, hormone anti-déprime et qui dirige également le mouvement du tube digestif (95% de la production de la sérotonine se situe dans les intestins).
UN DÉSÉQUILIBRE DES BACTÉRIES (la flore intestinale)
Le dysfonctionnement de ces bactéries, tapissées tout au long du tube digestif, a des incidences, sur l’immunité et le système nerveux.
Quand il n’y a pas assez de bonnes bactéries dans le corps, (qui serait provoqué par la prise des antibiotiques) les bactéries pathogènes commencent à proliférer. N’oubliez pas le slogan –« Les antibiotiques, c’est pas automatique. »
Une altération de cet écosystème bactérien pourrait provoquer des maladies comme le diabète. Il est aussi associé à de nombreuses maladies comme les maladies intestinales chroniques inflammatoires (MICI) et la maladie de Chohn.
LE TRANSFERT DE LA FLORE INTESTINALE CHEZ DES SOURIS
Dr Stephen Collines et son équipe à l’université de McMaster de Hamilton ont transféré la flore intestinale provenant de deux groupes de souris, un groupe de souris soit-disant heureux et un groupe soit-disant déprimé. Les chercheurs ont remarqué que les deux groupes de souris n’avaient pas le même microbiote. Les chercheurs ont donc pris les bactéries de l’intestin des souris déprimées et les ils l’ ont transférées dans l’intestin des souris normales qui sont devenues déprimées.
LA TRANSPLANTATION DU MICROBIOTE FÉCALE CHEZ L’ÊTRE HUMAIN
Les médecins ont même réussi à effectuer la transplantation du microbiote fécale du donneur sain vers un patient souffrant d’une infection bactérienne. En France quelques dizaines des individus ont subi une transplantation fécale.
II semble que selon toutes ces recherches sur la flore intestinale, la constitution de notre flore intestinale est héréditaire, transmise d’une génération à de l’autre.
SELLE, COMMENT ALLEZ-VOUS À LA SELLE ?
Un sujet gênant pour beaucoup de monde mais instructif 🙂
Saviez-vous à la fin du Moyen Age le principal indicateur de l’état de santé était l’aspect des selles? Les médecins des Rois surveillaient sa santé en examinant ses selles chaque matin. « Comment allez-vous à la selle ? était la formule complète habituellement employée particulier à la Cour du roi de France au XV11 siècle. La question « comment allez-vous ? « renvoyait directement à la consistance à l’odeur et aux qualificatifs de la défécation.
UNE ASTUCE SIMPLE POUR FAVORISER LA DESCENTE DES SCELLES
La position assise que nous utilisons n’est pas une position favorable pour favoriser la descente des selles. La position accroupie est plus naturelle et favorable.
II est conseillé de surélever légèrement vos pieds lorsque vous allez à la selle afin que vos genoux soient au dessus de vos hanches/bassin. Vous pouvez utiliser un tabouret (environ 15 cm de hauteur).