Tout ce contre quoi vous luttiez revient à vous au galop.
Comment réagissez-vous aux perturbations qui touchent à vos sens et à votre mental ? Comment ressentez-vous les perturbations : bruits, odeurs, malaise, douleur ?
J’ai écrit cet article lorsque j’étais assise sur un banc dans le Parc Monceau un beau jour ensoleillé de novembre (la journée la plus chaude en novembre depuis 40 ans). La nature était particulièrement en beauté ce matin-là.
Je venais de passer une matinée mouvementée où j’ai enseigné un cours de yoga. Ceci ne s’est pas déroulé dans les conditions idéales comme le calme, la tranquillité et l’ambiance zen comme n’importe quel professeur aurait souhaité.
II y avait un enfant de 18 mois à la crèche en train de pleurer toutes les larmes du son corps parce que sa maman l’a abandonné pendant une heure, pour être avec moi dans mon cours.
II était trop petit pour comprendre que même les mamans ont besoin de prendre soin d’elles. Bien sûr c’était très difficile pour la maman de se concentrer, de lâcher prise, d’être présente complètement pour le cours. Mais malgré tout, la maman est restée en faisant de son mieux pour rester concentrée sur elle.
Nous connaissons tous le dicton pour les enfants et même pour les adultes…des jours avec, des jours sans aussi,
À la fin du cours la maman s’est excusée pour la gêne occasionnée. Je lui ai dit qu’elle n’avait pas besoin parce que nous avons vécu l’un des principes du yoga, comment rester zen, centré, malgré toutes les agitations qui se passent autour de nous (pratyahara : la réaction du mental)
La vie n’est pas faite de techniques ou d’exercices, la vie quotidienne est une RÉALITÉ. La réalité peut être plus facile à affronter en adhérant à quelques principes de la zen attitude (dérivé du yoga et de la méditation).
II faut garder notre calme malgré le boucan dans le monde extérieur, d’essayer de rester zen peu importe ce qui arrive, de ne pas s’énerver. Surtout ne le combattez pas.
Tout ce contre quoi nous sommes revient à nous au galop.
II est important d’accepter tout en plénitude et de participer à tout ce que nous voyons, nous entendons et nous éprouvons. Laissez tomber toutes critiques ne rejetez rien. Si nous nous efforçons de réprimer des pensées et des ennuis ils y reviendront sans cesse.
On ne peut pas toujours contrôler le monde extérieur, Nous savons tous que parfois les choses ne se déroulent jamais comme on le veut.
Il faut qu’on apprenne à s’adapter à notre milieu et non l’inverse.
Quand les choses nous bousculent il faut retrouver notre centre, de souffler un bon coup.
Malgré l’épreuve, le désarroi qui se passe autour de nous il faut rester solide, ancré peu importe l’événement
• Quelqu’un vous bouscule dans le métro
• Un automobiliste a failli vous faire tomber de votre vélo
• Un enfant fait une crise pendant une cérémonie
• Vous êtes face aux clients impolis, même agressifs
• Vous avez passé une mauvaise journée au travail
• Votre partenaire est de mauvaise humeur et par conséquent il vous fait souffrir
• Vous aviez une crevaison sur l’autoroute
• Le monde s’avère être un endroit dangereux
Ce qu’on RÉPRIME s’imprime
ce à quoi l’on RÉSISTE persiste
ce qui nous AFFECTE nous infecte
ce que l’on FUIT nous poursuit
ce qu’on REFUSE nous enferme
par contre heureusement
ce qu‘on ACCEPTE nous libère
ce à quoi l’on FAIT FACE s’efface
ce que l’on VISUALISE se matérialise
One Response to ON NE PEUT PAS TOUT CONTRÔLER: LÂCHER DU LEST