Parfois il est plus facile d’entendre parler de bonnes nouvelles plus près de chez nous que celles du monde. Bien sûr je souhaite que cette tendance change.
Depuis un moment en France et en Europe, tout le monde est maussade. Au niveau mondial il faut prendre son mal en patience en ce qui concerne le chômage, le niveau de délinquance, la situation économique, la politique d’austérité, le fossé entre riches et pauvres, la promesse non tenue des gouvernements, la corruption mondiale (les banques, le foot, la politique) la menace terroriste, l’afflux d’étrangers, la crise de la dette en Grèce. Au secours !
La téléportation est-elle la solution ?
Je rigole Mesdames et Messieurs, cependant qui n’a pas eu ce sentiment d’être téléporté ailleurs quand tout a l’air de tourner mal ?
Et voilà l’autre jour lorsque je me sentais dépassée par les événements mondiaux et plus proches de chez moi, un heureux souvenir m’est venu à l’esprit. Je me rappelle le 2 juin où il y avait du soleil, de l’optimisme, du positif, du mérite pour quelqu’un qui a bien travaillé, qui n’a pas brûlé les étapes, qui n’a pas triché, qui n’a pas eu recours au piston, qui n’a pas soudoyé les arbitres ou les juges de touche pour autant que je sache☺. Un modèle, un héros crédible pour nous tous.
Jo-Wilfried Tsonga, le joueur de tennis Français a récolté ce qu’il a semé à Roland Garros. Un bel exemple de quelqu’un qui comprend le sens de l’expression « prendre son mal en patience ». Dans le passé il a eu pas mal de pépins physiques, de blessures qui l’ont empêché d’aller plus loin dans les tournois. Cependant le 2 juin 2015 il s’est qualifié pour les demi-finales du tournoi. Un triomphe personnel, il était aux anges.
Un garçon réfléchi et sage, il nous a montré que bien que son cheminement soit long il cherchait toujours à progresser dans la difficulté, d’avancer, d’aller au bout de ses convictions. II ne s’est pas permis d’être euphorique, de bouffer de l’énergie dans l’autosatisfaction. Comme de nombreux d’athlètes, des musiciens, des médecins, des infirmiers, des pompiers, des travailleurs, du commun des mortels il a fait de considérables sacrifices et ça continue.
« Qui n’avance pas recule » Proverbe latin
Grandir et arriver à la maturité prend du temps. Les résultats ne viennent pas sans effort, du jour au lendemain.
Dans la vie au quotidien la plupart d’entre nous ont besoin de travailler dur et de prendre le temps de placer nos pions pour avancer. Rester super lucide en ayant des attentes réelles est conseillé. II est également nécessaire d’avoir le goût de l’effort, ce quelque chose qui manque tristement dans notre société aujourd’hui, surtout si je peux me permettre de le dire parmi la nouvelle génération d’égocentriques qui veut devenir riche et célèbre rapidement en brulant toutes les étapes nécessaires.
La vie est faite de hauts et de bas, de résultats, de déboires, de chance, de pépins, de surprises, de déceptions, de rires, de pleurs, de bonheur, de tristesse et même parfois de miracles. Nous ne pouvons pas obtenir de résultats sans avoir des échecs. C’est rare. Par expérience nous sommes sur terre pour apprendre comment gérer ces moments difficiles et de rebondir après les avoir vécus. Il faut aussi tirer leçons de nos bêtises, trouver l’humour en tout ce que nous faisons et savourer également les moments heureux que ce soit en solo ou en groupe. Parce que tout le monde y a gouté.
Le BONHEUR cela dépend de notre point de vue ; une question d’attitude « le verre à moitié plein ou à moitié vide » !
Ce qui compte n’est pas de se retrouver au sol mais de ce que nous ferons une fois que nous nous sommes relevés.
« Notre plus grand gloire est de ne jamais tomber mais de nous relever après chaque chute » (Confucius 555 479 A.V. J.C)